S’il est un domaine qui mérite d'être expliqué, c’est bien celui relatif au libre accès aux publications scientifiques, plus connu sous le vocable anglais « Open Access ». En lieu et place d’une description détaillée du mouvement (le stade de concept ayant été dépassé depuis longtemps) qui est en pleine expansion avec des réalisations concrètes, je propose quelques tutoriels en ligne et autres liens facilitant sa compréhension. Pour les détails un détour par ce lien sera fort utile.
Tutoriels
Ces deux tutoriels sont aussi disponibles à partir du site Web de l’Université Bordeaux-Segalen, plus précisément sur l’espace « Autoformation ».
Quelques liens
Pour ce qui concerne plus particulièrement l’Afrique, pour une fois elle n’est pas en reste, même si beaucoup reste encore à faire pour intéresser la globalité du continent à cette question. Pour illustrer cette implication dans le mouvement, je vous propose de découvrir la communication faite par Denise Rosemary Nicholson durant le dernier congrès de l’IFLA à Puerto Rico et intitulée « Open Access: benefits for Africa ». Avec en fin d’article une liste par pays des initiatives de Libre accès en cours (à partir de la page 19). Elle affirme dans cette communication que l’Open Access est la seule voie pour l’Afrique, assertion que je partage pleinement. Ce mouvement permet au continent d’avoir un raccourci vers la production scientifique externe nécessaire à son développement. De plus il se donne les moyens de diffuser, promouvoir et préserver à long terme sa propre production scientifique, ce qu’elle n’a pu vraiment réaliser tout au long de siècles marqués par une oralité dominante. Voilà où se situe l’enjeu stratégique de l’Open Access et qui doit pousser le monde scientifique africain, les médiateurs de l’IST que nous sommes, à nous investir pleinement dedans pour que, par exemple, le modèle économique en cours concernant l’accès payant à la production scientifique africaine, soit plus empreint du sceau de la justice. En effet, est-il normal que les éditeurs qui publient les travaux de nos chercheurs formés par nos pays avec leurs maigres ressources, fassent payer à ces mêmes pays, l’accès aux résultats de recherches qu’ils ont contribué à mener par l’investissement sur l’éducation de ces « élites » ou même le financement direct de ces recherches ?
Investir dans le Libre accès pour la recherche scientifique africaine, c’est donc quelque part casser ce modèle d’échange inégal qui nous appauvrit plus qu’il ne nous enrichit. Grâce à ce mouvement il est possible de penser et de mettre en place un « Marché commun » de la production scientifique africaine, où les fruits de nos travaux de recherche seront d’abord partagés entre nous, favorisant ainsi le décloisonnement de notre recherche qui reste confinée, le plus souvent, dans les frontières terrestres de nos pays respectifs.
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